- coups et blessures

date, lieu de naissance: Jughead n'a connu que Redcliffe, cette charmante ville d'Arizona. Il a vu le jour un jour pluvieux d'automne, un 5 novembre 1992 pour être plus précis. nationalité, origines: Il a la nationalité américaine. Quant à ses origines, il est 100% américain du côté de sa mère et il tient son sang britannique de son paternel. statut civil, orientation sexuelle: Désolé mesdemoiselles, Jughead préfère les barbes de trois jours aux poitrines généreuses. Les jérémiades de fillettes, très peu pour lui. Jug ce qu'il aime, c'est la testostérone, cette pulsion animal. Traitez-le de tantouze, de pédale, de pédé, de tapette, il se fout de ce que vous pensez. Il est homosexuel et assume totalement. Le blond est un collectionneur d'hommes, il enchaîne les conquêtes et les histoires sans lendemain. S'attacher, très peu pour lui. D'ailleurs, il n'a jamais été en couple et c'est peut-être mieux comme ça. Il prend son pied et s'en va au petit matin, sans même laisser un petit mot. Le jeune homme au regard azur est donc célibataire. job, statut financier: Jughead a toujours aimé les animaux et tout particulièrement les chevaux. Après avoir été cavalier professionnel pendant quelques années, il est devenu palefrenier suite à une mauvaise chute. Quitte à récurer les chiottes, il préfère que ce soit celles de ses amis les équidés. Jug gagne modestement sa vie mais il arrive à vivre. situation familiale: Jughead est fils unique et a très peu connu son père. Puis à vrai dire, il n'a pas envie de plus le connaître. Il n'était bon qu'à laisser des tâches bleutées sur la peau de porcelaine de sa mère et bien qu'il ne soit pas vraiment en âge de comprendre, cet homme terrifiait Jughead. Un jour madame Lloyd prit son courage à deux mains et porta plainte. Ce fut la libération. Il fut condamné à une peine de prison dérisoire mais pour elle, ce fut quand même une petite victoire. Elle prit alors son bambin sous le bras et déménagea, avec cette envie de renouveau qui donne des ailes. Toujours à deux, sans figure paternel, ce fut assez compliqué d'élever Jug mais malgré tout, leur situation les a rapproché. traits de caractère: Jug, c’est le genre à démarrer au quart de tour, à foncer dans le tas sans se poser de questions et bien des fois, ça a pu lui jouer des tours. Il est comme ça Jug. Sauvage, imprévisible, impulsif. Un lion au milieu de la savane. Jughead c’est aussi un mec à la tête dure, aussi têtu qu’une mule. Faut dire qu’il est plutôt du genre à toujours vouloir avoir raison… même quand il a tord. Le blondinet est loin d’être un enfant de coeur et s’il a détesté son père pour ses excès de colère, il est forcé de constater qu’il lui ressemble un peu et c’est pour cela qui se donne parfois envie de gerber. Jug il utilise souvent ses poings pour se faire justice ou protéger des gens seraient en détresse. Lloyd il sait bien qu’être violent ne résout souvent rien mais c’est plus fort que lui, une pulsion, un instinct animal, primaire. Ayant vécu seul avec sa mère pendant quasiment toute son enfance, Jughead a appris à être débrouillard. Haut comme trois pommes, il faisait déjà les courses tout seul et faisait la cuisine quand sa mère rentrait tard du travail. Jug c’est une personne indépendante, il déteste qu’on lui dise ce qu’il doit faire et qu’on lui donne des ordres, ce qui peut être handicapant dans le milieu professionnel. Sentimentalement, si le bellâtre au regard bleuté ne veut pas s’attacher, c’est certainement par peur de souffrir et d’être déçu. Alors, il prend du plaisir là où il le peut, s’abandonne entre les bras d’inconnus avant de disparaitre de leurs vies. Les mauvaises langues diront qu’il est égoïste, qu’il ne pense qu’à lui et pas au mal qu’il peut faire aux autres. La vérité, c’est qu’il cherche à se préserver parce que derrière cette façade de gros dur en blouson de cuir se cache un mec plus sensible qu’il n’y paraît, avec ses failles, ses blessures indélébiles. Dans l’intimité, il est très physique, très tactile et il croit plus au pouvoir des corps qu’au pouvoir des mots. Les mots sont futiles, souvent vides de sens. Il n’aime pas trop parler, il n’est pas très bavard d’ailleurs et préfère agir à de longs discours. avatar, crédits: sid ellisdon, tumblr.

I. Jughead fume comme un pompier. Il a commencé à son adolescence et depuis, il n'a jamais arrêté. Jug l'a longtemps caché à sa mère, jusqu'à ce qu'elle découvre un paquet de clopes dans les poches de son blouson. Il l'a rarement vue aussi furax, elle était hors d'elle. La claque était partie toute seule et il avait été privé de jeux vidéos et de sorties pendants des semaines. Cela n'y changera pas grand chose mais au moins, elle avait essayé. II. Jughead, c'est un grand fan de tatouages et de piercings. Du coup, à seize piges, il avait falsifié la signature de sa mère et écrit un mot l'autorisant à se faire tatouer. C'est ainsi qu'il s'est retrouvé avec une hirondelle sur le pectoral droit, symbole de liberté, de l'évasion et du retour au bercail. Ce fut le premier d'une longue liste dont un autre volatile dans la nuque et un portrait de femme sur le bras droit. Jug ne compte pas s'arrêter là, mais cette passion a un coût et il ne peut pas toujours se le payer. III. Au lycée, il avait une bande de potes avec lesquels il a fait les quatre-cents coups. C'était la bande de bad boys du bahut. Ils faisaient l'école buissonnière et vagabondaient dans les rues de Redcliffe avec leurs blousons de cuir sur le dos. Ils fumaient, volaient parfois avant de s'enfuir sur leurs motos débridées. Ils étaient jeunes, ils étaient cons, mais avaient l'impression d'être libre et que le monde leur appartenait. IV. Une fois son diplôme en poche (et non sans mal), Jug a enchaîné les petits boulots : livreur de pizzas, technicien de surface (ouais, homme de ménage quoi), serveur dans un bar miteux, plongeur, caissier, tout ça pour gagner trois sous. V. Avec l'argent qu'il avait gagné pendant ces années de galère, Jughead s'est rendu au ranch des Butler pour acheter sa première monture. Jug avait toujours rêvé de monter et de posséder son propre cheval et dans les écuries ce jour-là, il était comme un gosse dans un magasin de jouets. Il ne savait où poser le regard, il trouvait tous ces équidés magnifiques. Il aperçu alors le propriétaire du ranch et l'homme lui demanda son budget. Celui-ci lui rit au nez, lui signifiant que la somme qu'il avait amassé n'allait pas suffire. "À moins que." avait-il alors ajouté. Le gérant lui avait expliqué qu'il avait une jeune jument bien trop petite et bien trop maigrichonne pour faire de la compétition et qu'il ne réussirait à la vendre à personne. Il ajouta que le prix de Jug serait son prix et après avoir vu la pouliche de 3 ans, le jeune homme conclut l'affaire. VI. À leurs débuts, personne n'aurait misé un dollar sur ce couple atypique qu'ils formaient, lui le sale gosse de Redcliffe et sa minuscule jument noire. Et pourtant, il y a quatre ans, Jughead était au sommet de sa carrière de cavalier avec sa jument Black Pearl. Il avait mis tout son coeur à entraîner cette pouliche qui était maintenant devenue grande. Cette année de 2016, le couple avait tout gagné : championnat régionaux, nationaux, internationaux, rien ne semblait pouvoir les arrêter. Tout le monde les voyait comme les grands gagnants des jeux olympiques. Après plusieurs épreuves au top de leur art, les deux compères se présentèrent à la finale du saut d'obstacles, leur spécialité, bien loin du western qui faisait la fierté de Redcliffe. Tout se passait bien, l'américain maîtrisait sa monture d'une main de maître. Il faut dire qu'avec la jument couleur ébène, ils avaient toujours été sur la même longueur d'onde. Seulement, Jug se déconcentra une demie-seconde, son cheval prit le virage très serré et décida de quand même sauter le colossal oxer qui se présentait devant eux sans que le blond n'est pu réagir. Il y eut le bruit des barres s'écrasant au sol, la stupeur du public, Black qui s'emmêle dans les rênes puis, plus rien. Le néant. Le noir. Jughead se réveilla un mois plus tard, paralysé, les chirurgiens se sachant pas s'il pourrait récupérer l'usage de ses jambes. Quand il demanda à sa mère comment allait Black Pearl, son silence fut éloquent. Un chagrin immense l'envahit, cette jument, il lui devait tout, ils formaient une paire. Il avait perdu sa moitié. Finalement, sa colonne était intacte et il put remarcher après des semaines de convalescence mais la douleur physique n'étant rien face à la douleur psychique. VII. Lloyd a un petit carnet qui lui sert de journal intime si l'on peut dire. Il y écrit comme s'est passé sa journée mais également des poèmes. Depuis sa jeunesse, il aime aussi dessiner et griffonne quelques portraits, quelques paysages et même des animaux sauvages. Il ne se considère pas comme un grand artiste mais cela lui permet de s'évader après une dure journée. VIII. Jughead ne voit pas l'utilité des nouvelles technologies et s'il a un téléphone, il s'agit d'un vieux Nokia. Comme ça, si un des canassons du ranch venait à marcher dessus, il n'aurait aucun regret. Puis lui n'a pas besoin de google map, il sait utiliser une carte, tout simplement. IX. Il ne supporte pas le frère de l'actuel gérant du ranch, Pierce Butler. Il déteste ses manières et sa façon de prendre le personnel de haut. Jug trouve aussi qu'il n'a rien d'un cavalier de haut niveau et qu'il ne connait pas assez les chevaux qu'il monte pour parvenir à gagner les championnats. Entre les deux hommes, le ton monte souvent mais bien qu'ils essaient de se détester, il se pourrait que cela cache bien d'autres sentiments. En effet, plus les deux jeunes gens s'appliquent à se repousser et plus ils semblent s'attirer comme deux aimants. X. Lloyd est claustrophobe et ne supporte donc pas les endroits confinés. C'est pour cela qu'il préfère travailler à l'extérieur avec les chevaux et évite les ascenseurs et les sorties spéléo.

pseudo, prénom: flashdelirium., agathe. âge, pays: vingt-quatre ans, l'hexagone. personnage: inventé. dédicace: