sunday morning. ft sonya b.

sunday morning.

La nuit lui a semblé être interminable. Elle le savait en entreprenant des études de médecines, les gardes d'interne sont épuisante. Pourtant, elle aime ça, son travail, pas les gardes, soyons bien claire. Meera regarde sa montre, 7h45. Le dernier quart d'heure, l'heure de passer le relais à l'interne suivant, tout cela avec un café dans les mains pour rester lucide encore quelques instants, elle ne compte plus le nombre de fois où un nouveau patient est arrivé à cette heure lui donnant des heures supplémentaires à faire. Heureusement pour elle, pas de nouveau patient. Après la nuit mouvementée qu'il y a eu aux urgences psychiatrique de l’hôpital, le calme semble enfin revenir. Après quelques transmissions et quelques rires pour terminer sa garde, Meera regagne son vestiaire. Dimanche matin. Elle sait que Eliza l'attend à la maison, encore endormie. Souvent, lors de ses gardes, Eliza lui manque. Comme souvent, elle se dépêche de son changer pour aller chercher les croissants pour le petit déjeuner, un petit moment ensemble avant que Meera ne cède au sommeil pour quelques heures. Ce matin, le soleil pointe dors et déjà le bout de son nez. Hier, elle est venue travailler à pied, ce qui lui arrive régulièrement, l’hôpital n'étant qu'à quelques minutes de chez elle. L'air frais du matin lui éclaircie l'esprit et lui vide l'esprit. Ce petit temps à pied, dans le calme, l'aide à se couper du travail avant son retour à la maison, un moment qu'elle apprécie tout particulièrement à cette heure de la journée où les habitants de la ville sont encore endormis, tout est paisible. L'air encore frais réveille ses sens l'a laissant entrevoir chaque petit détail du spectacle qui s'offre. Elle peut entendre la nature se réveiller, les oiseaux dans le ciel, les arbres qui se secouent sous l'effet du vent, les quelques fleurs encore en floraison qui s'ouvrent. Après quelques minutes de marche, elle arrive enfin chez le boulanger. Toujours le même, sûrement le plus ancien de la ville, mais aussi le plus réputé. Elle achète ses viennoiseries depuis son enfance et a l'impression qu'il ne vieillit plus, ni lui, ni sa femme. D'ailleurs, ils l'appellent même par son nom et Meera ne compte le nombre de pains au chocolat qu'elle a eu gratuitement, ou bien encore les bonbons et cookies lorsqu'elle était enfant. En entrant dans la boutique, la jeune femme sent cette douce odeur de pain chaud, de viennoiseries. Rien de tel pour éveiller son appétit. Après avoir acheter ce dont elle avait besoin, Meera le couple pour quitter la boutique. Une fois dans la rue, elle ne peut s’empêcher de sentir à nouveau cette bonne odeur en levant le paquet vers son nez. C'est à ce moment qu'elle accroche quelqu'un. En se retournant pour s'excuser, Meera s’aperçoit que cette personne, c'est Sonya.  Sa sœur aînée. « Oh désolé...hum Salut ! »