(tes désirs font désordre)

date, lieu de naissance: née le vingt-cinq décembre mille neuf cent quatre-vingt dix-sept à redcliffe en arizona. nationalité, origines: elle a la nationalité américaine forcément, vénus possède quelques origines irlandaises du côté de sa chère mère. statut civil, orientation sexuelle: célibataire, elle aime promener ses doigts sur le torse des hommes bien qu’elle se surprenne parfois à penser aux jolies courbes des demoiselles. job, statut financier: vénus ne travaille pas, et ça ne changera pas de sitôt. pour l’argent, monsieur et madame fitzgerald s’en occupent.  situation familiale: un frère jumeau, une sœur, un frère, des parents qu’elle n’approche pas, qu’elle observe de loin.  traits de caractère: têtue, rancunière, tête brûlée, volage, jalouse, possessive, loyale, souriante.  avatar, crédits: nicola peltz; tumblr.

first name / vénus. prénom peu contemporain, la mythologie sur le bout de la langue. elle l’apprécie pas son prénom. elle lève les yeux au ciel dès qu’on le prononce, s’agaçant de ce manque d’originalité. quand elle était enfant, elle a souvent demandé pourquoi il avait choisi vénus. la pauvre, elle n’a jamais eu de réponses même en s’écorchant les genoux dans les ronces. twins, but different / vénus et zéphyr. zéphyr et vénus. issus des mêmes personnes, portés en même temps. pourtant, ils sont assez différents. la même chevelure blonde certes, le même regard, les mêmes expressions. timide, réservé, zéphyr. tête brûlée, souriante, vénus. not my home / elle ne s’est jamais, jamais, sentie bien dans le vieux manoir des fitzgerald. la poussière la fait éternuer, les craquements du plancher lui font écarquiller les yeux. trop grand mais trop petit à la fois, elle sait où aller pour se planquer toute la journée. elle sait aussi où sont cachées certaines choses, les trésors des fitzgerald. ce ne sont que des babioles pour elles, objet dont on peut se vanter selon ses géniteurs. elle l’a exploré mille fois pourtant, elle a l’impression de ne pas être chez elle. non, c’est certain, ce n’est pas chez elle. fucking nightmare / vénus est victime de terreurs nocturnes. elle se réveille comme ça, en hurlant comme une possédée. elle a peur, elle tremble de tout son corps, pourtant monsieur et madame fitzgerald refusent qu’elle voie un médecin. vénus, elle s’obstine à dire que c’est de la faute du manoir. loin, elle dort bien. elle le porte pas dans son cœur dis donc ce manoir. i’m not just a fitzgerald / vénus fitzgerald. tout les regards se sont tournés vers elle mais elles les fuient, les ignorent. ils veulent lui parler, rentrer dans son cercle d’amis mais elle les ignorent encore. et puis, elle a succombé. c’est devenue une de ses pimbêches superficielles, enfin au lycée. c’était comme un masque qu’elle mettait puis qu’elle enlevait au gré de ses envies. captive / vénus, elle se sent captive, enfermée. elle a l’impression qu’elle ne peut rien faire, rien dire. la pression familiale est y pour quelque chose sans doute. elle aurait aimer pouvoir changer de famille, emportant zéphyr avec elle. fuir, partir / elle a déjà essayé de partir. sans succès. elle a fugué, mais les autorités l’ont recherché activement et au bout de trois heures, elle était de retour chez elle. elle voyait bien le regard méprisant de ses parents qui ont supplié le chef de la police de rien dire. ça ferait une tâche sur le patronyme des fitzgerald. nourris toi d’âme innocente. /   vénus fait la timide, fait l’innocente. celle qui ne sait rien. soit tout le contraire de ce qu’elle est vraiment. elle s’amuse, elle est volage, elle en profite. mais elle veut que ce soit ressenti comme un privilège. si elle reste une nuit avec toi, souviens toi c’est exceptionnel. vénus, ce n’était pas son genre. mais elle compense son foutu manque d’amour maternel par ce genre de choses. tes mains au creux de mes reins, nous ne formons qu’un. i miss u mother / vénus, elle soufre d’un manque d’amour maternel. elle aurait voulu que sa mère lui brosse les cheveux tout en lui racontant des histoires. même pas un bonne nuit le soir. look at the stars / elle adore regarder les étoiles et reconnaître les constellations. elle fait parfois le mur pour aller les observer. vénus les dessine parfois, même si ça ne ressemble à rien.

jumeaux, berceaux, feu, colère, tristesse, dépression, regards, popularité, seule, étoiles, rouge à lèvres, eye-liner, lunettes de soleil, chanel, manoir, sombre, mère, père, sourires, complicité, volage, outrage, sauvage, mythologie, baisers, aisée.

ça fait des mois qu’elle les cherche ces albums photos. elle veut savoir comment elle était enfant, découvrir qui elle est vraiment. ça y est, elle vient de trouvé une vieille boîte abandonnée, remplie de photographie. elle l’ouvre rapidement, pensant découvrir un trésor. elle prend la première venue. une photo avec deux blonds dessus. elle sourit, reconnaissant zéphyr. ils se ressemblaient vraiment, vraiment. maintenant, ce n’est presque plus le cas, enfin c’est ce qu’elle pense. elle continue son exploration, souriant aux photos d’elle et de son frère jumeau. et puis elle voit la photo. sa mère, la tenant n’importe comment, comme dégoûtée par sa propre fille, sa propre chair. vénus sent les larmes monter. vite, elle s’empresse de les essuyer. trop tard, elles ont déjà coulées et d’autres arrivent. c’est un torrent de larmes mélangée à la colère et à l’incompréhension. putain ! mais pourquoi ? crie-t-elle, mais en faisant attention à ce que personne ne l’entende. elle balance la boîte à l’autre bout de la pièce, prend la photo et se dirige vers le salon. et là, elle jette la photo dans la cheminée. les flammes augmentent, embrasant la photo rapidement. il ne reste plus rien, aucun signe de cette humiliation, de cette incompréhension, de cette souffrance qu’elle a éprouvé.