ultraviolence

date, lieu de naissance: 21 avril 1989, redcliff. nationalité, origines: nationalité américaine, origines russes par sa mère. statut civil, orientation sexuelle: officiellement célibataire, officieusement la maîtresse d'un homme marié depuis 3 mois, hétérosexuelle. job, statut financier: mannequin pour la ligne de vêtement de léonie, vendeuse dans son magasin de temps en temps, $$$$. situation familiale: famille aisée aux apparences parfaites mais totalement détruite. une mère aux origines russes, control freak et alcoolique sur les bords, qui passe son temps au country club. un père aux abonnés absents, passant ses journées au téléphone et dans son cabinet, les nuits dans les bras de femmes différentes à chaque fois. un frère jumeau, l'homme le plus important de sa vie. traits de caractère: aventurière, franche, honnête, sans tact, intrépide, spontanée, énergique, sang chaud, colérique, jalouse, protectrice, séductrice, rebelle, nonchalante, je-m'en-foutiste, égoïste, caractérielle. avatar, crédits: ana de armas, tumblr.

001. tu es née le 21 avril 1989 à redcliffe, quelques minutes après demyan. du coup, juste parce qu'il avait vu le jour quelques petites minutes avant toi, il s'est toujours permis de jouer les frères protecteurs. petite, il n'arrêtait pas de te taquiner, de voler tes poupées, d'essayer de te faire pleurer, mais tout ce qu'il récoltait, c'était des crises de colères de ta part. oui, petite et déjà un caractère de feu. 002. issue d'une famille bourgeoise de redcliffe, ton père est un américain, un de ces entrepreneurs qui a réussi à faire fortune dans quelques bons placements, et qui maintenant, est à un tête d'une entreprise de comptabilité et fiascalité. ta mère, elle, d'origine russe - d'ailleurs, elle a voulu le rappeler en donnant des prénoms typiques slaves à ses enfants - est un ancienne mannequin à la retraite, jouant les reines du country club. si d'apparence, votre famille semble parfaite, c'est loin d'être le cas. un père aux abonnés absents, qui passe ses journées au golf, à l'entreprise et le soir dans les bras de femmes différentes à chaque fois. ta mère qui souhaite tout contrôler, et qui finit souvent dans les vapes avec un verre de trop. heureusement, ton frère est là. un semblant de famille. et puis, tu l'as elle aussi. 003. elle, c'est leonie. tu la connais depuis toujours. leonie, c'est un peu la soeur que tu n'as jamais eue. leonie, c'est la femme la plus importante dans ta vie. celle qui arrive à te canaliser lors de tes grosses colères, celle qui arrive à sécher tes larmes avec ses mots doux et ses bras réconfortants. leonie, tu serais prête à tout pour elle. et même si vous avez été séparées pendant quelques années, rien n'a réussi à briser votre amitié. et toi, tu aimes te dire que leonie, c'est un peu ton âme soeur. 004. toi, tu as toujours eu un caractère de feu. rebelle dans l'âme, tu n'as jamais supporter être contrôlée par quiconque. toi, tu es le genre de fille qui n'en fait qu'à sa tête, à vivre d'aventures et d'adrénaline. tu es cette fille qui n'arrive pas à rester en place. la routine est une véritable prison. plutôt mourir que de rester enfermée. alors, tu as pris tes clics et tes clacs, et tu es partie vivre ta vie une fois ton diplôme en main. tu as toujours rêvé de parcourir le monde. et pendant quasi quatre ans, tu as visiter les contrées lointaines, sac sur le dos, pouce en l'air. 005. toi, tu as toujours été d'une franchise fracassante. tu n'as aucun tact. tu ne prends jamais les pincettes. ça t'as valu des regards mauvais, des vérités jetés à la face, mais tu n'en as que faire. toi, tu te fiches de ce que les autres peuvent penser de ta petite personne. tu n'entends pas les murmures sur ton passage, les regards qui te suivent. nonchalante, je-m'en-foutiste. tu ne vois que ta petite personne et le moment présent. la vie est ton terrain de jeu. 006. spontanée, intrépide, tu es le genre de fille qui a toujours le sourire aux lèvres. tu ne t'apitoies jamais sur ton sort. tu ne baisses jamais les bras. quand tu veux quelque chose, tu fais tout pour l'avoir. tu n'aimes pas qu'on te dise non. personne ne t'a jamais dis non. alors oui, tu peux paraître égoïste, mais il vaut mieux une personne qui sait ce qu'elle veut et ce qu'elle vaut qu'une personne toujours indécise. ce genre de personne, tu ne les supportes pas. toi, t'es une fonceuse. 007. séductrice et séduisante, tu as toujours un homme différent au bras. parce que tu t'ennuies trop vite. parce que tu ne prends jamais rien au sérieux. et puis, faut dire que la relation de tes parents t'a un peu dégoûté. tu ne crois pas au coup de foudre ni au prince charmant. et tu les enchaînes, les hommes, comme les chemises, ce qui t'as valu une sacrée réputation au lycée et à l'université. lors de ton voyage, tu as aussi laissé ta trace dans le coeur - et les draps - de certains, mais tu ne t'es jamais retournée. tu n'as jamais aimé. jusqu'à lui. 008. 009. 010.

il n'avait fallu qu'un baiser. ce soir-là, alors que vous deviez rester pour discuter d'un cas urgent. autour d'un chinois et des feuilles éparpillées sur le bureau. il était bien trop proche. tu savais que tu n'aurais pas du redresser ton visage. tu aurais juste dû garder tes yeux plantés sur le dossier. mais non, sa voix à côté de ton oreille t'avais surprise. tu t'étais pourtant promise de ne pas céder. il était marié. et toi, tu avais toujours mis un point d'honneur à ne jamais briser une famille. parce que la tienne l'étais à cause des infidélités de ton père, qui avait poussé ta mère à vouloir tout contrôler, à boire parfois un peu trop de vin au dîner. et tu t'étais promise.
un baiser. tout s'est enchaîné trop vite. tu n'avais pas pu t'arrêter. une chose après l'autre, tu t'étais retrouvée sur la table, les feuilles balancées au loin, à assouvir tes pulsions trop longtemps oppressées. des étreintes passionnées. des baisers qui marquaient ta peau. tu en avais connu des hommes, mais jamais encore tu n'avais ressenti ça, dans les bras d'un autre. toi, tu les avais toujours enchaîné, surtout pendant tes années universitaires. tu n'avais encore jamais connu l'amour. tes relations étaient éphémères. mais lui, il avait réussi à te faire vibrer rien que par le son de sa voix, le parfum qui se dégageait de son corps.
tu avais parlé de lui à ta meilleure amie, leonie. leonie, celle que tu considères comme ta propre soeur. celle à qui tu dis tout. celle qui arrive à te calmer lors de tes périodes de grosses colères. l'oreille attentive et les bras réconfortants. ta meilleure amie, et même si tu viens de revenir d'un voyage à travers le monde, elle était là. elle a toujours été là. et elle te l'avait dit, de te tenir loin de lui. elle t'avait même proposé de venir travailler pour elle, dans son magasin, ou peut-être même en tant que mannequin pour sa ligne. ou tu pouvais toujours devenir entrepreneuse, devenir une designer d'intérieur comme tu l'avais voulu. mais tu ne te sentais pas encore prête à te commettre dans une telle aventure. tu avais encore toute ta vie devant toi, et tu voulais encore en profiter. tu voulais encore jouer. sans t'arrêter.  parce que la vie, c'était ça. pouvoir profiter des bons moments, autant que possible. et cette nuis-là faisait partie de ces moments.
trois mois. ton contrat temporaire s'était terminé, et tu avais finalement accepté l'offre de leonie. et trois mois que vous entreteniez une relation dans le plus grand des secrets. tu l'aimais. oh que tu l'aimais. il te rendait visite dans ton appartement à ann arbor. souvent, il y restait le vendredi soir et samedi soir, avant de retourner chez sa femme. et la jalousie qui te bouffait. tu ne voulais pas imaginer ce qu'ils pouvaient faire. ce qu'il pouvait lui dire. cette relation te bouffait, petit à petit. tu n'avais pas osé en parler à leonie, alors que vous vous disiez absolument tout. parce que tu ne voulais pas voir la déception dans son regard. encore moins la pitié. tu savais aussi que si ton frère l'apprenait... lui aussi serait déçu. pire encore, il serait capable de foutre votre relation en l'air. trop protecteur. non, il ne pouvait pas savoir. personne ne pouvait. c'était mieux comme ça. tu avais comme besoin de lui. une relation toxique qui allait causer ta perte. mais tu ne pouvais juste pas le lâcher. tu l'aimais.

pseudo, prénom: m.heaven, lou. âge, pays: 26 ans, chine en ce moment. personnage: scénario. dédicace:   .