you belong somewhere you feel free (délai 13/10)

date, lieu de naissance: un dix-sept juillet ici même à redcliff. nationalité, origines: mère écossaise, de qui il porte le nom d'ailleurs, et père américain, james possède la double nationalité. dans son arbre généalogiques, on peut également retrouver quelques français, mais rien qui ne soit assez significatif pour avoir encore une importance aujourd'hui puisque ces connexions remontent à plus de deux cent ans. statut civil, orientation sexuelle: hétérosexuel, il n'a jamais eu de doute quant à son attirance pour la gente féminine. job, statut financier: designer graphique freelance, il accepte presque tous les contrats qui lui tombent sous la main, combinant son boulot à sa passion pour la photographie. avec un talent que certains croient inné, il réussit à gagner sa vie de façon raisonnable à mi-chemin entre le luxe et la pauvreté. il est de ceux que l'on considère comme appartenant à la classe moyenne. situation familiale: il y a tout d'abord le paternel. père indigne. père lâche. will ne l'a connu que très brièvement, cet homme qui faisait office de père, qui n'avait que le titre parce que c'était lui qui avait fait le boulot, de lui que will tenait la moitié de son adn, mais hormis ce simple détail, il n'en a jamais été un, père. infidèle, il voyait une autre femme et c'est en allant voir cette maitresse qu'il est décédé. ivre derrière le volant, il a perdu la maîtrise de sa voiture qui vint se heurter violemment contre un arbre. décès constaté sur les lieux. soulagement, aussi mince soit-il, pour la mère, veuve éplorée. pour cet enfant marqué à vie. femme aux milles talents, jouant à la fois le rôle du père et celui de la mère. femme de parole, d'ambition, femme parfois injuste aux yeux d'un gamin qui ne comprenait rien à la vie. puis, il y a sa mère. femme d'exception désormais, aux yeux d'un homme qu'elle a élevé seul. femme pour qui il donnerait sa vie, ce qui semble juste, elle qui en a fait de même pour lui. et puis, il y a william. homme qui préfère vivre sans attache, qui ne s'embarasse pas de sentiments, qui ne veut pas finir sa vie comme cet chose qu'il a un jour appelé père. il est bien seul, william, mais cette solitude ne semble pas chère payer pour éviter de devenir un monstre. traits de caractère: intrépide, grand enfant, gamin, ont tous déjà été employés pour le décrire. il aime l'action, il a ce besoin viscéral de sentir l'adrénaline couler dans ses veines, faire battre son coeur. toujours à la recherche de sensations fortes,  il se retrouve souvent dans des situations périlleuses - ce qui l'amuse plus qu'autre chose - mais réussit toujours à trouver une porte de sortie. il aime le danger et ne se soucie que rarement des conséquences de ses actes. il est pourtant protecteur envers ceux qu'il aime et mettra bien souvent la sécurité des gens auxquels il tient avant la sienne. ça l'a d'ailleurs souvent mené à l'hôpital. têtu et obstiné, il n'accepte que très rarement non comme réponse. il a de l'ambition, de la volonté et une passion débordante, lui qui se donne toujours à 100% dans tout ce qu'il entreprend, et ne baisse jamais les bras. il est très débrouillard et indépendant, acceptant difficilement l'aide des autres. toujours un sourire charmeur au visage, on peut facilement penser, à tort, qu'il est macho, séducteur et ne veut qu'une chose de la gente féminine, mais il est au contraire respectueux envers les femmes. son attitude générale est une sorte de carapace qu'il s'est forgé avec les années, un masque qu'il ne laisse que très rarement tomber. il a appris rapidement dans la vie qu'il ne fallait pas qu'un homme se montre faible, son père le ramenant bien souvent à l'ordre, de sa voix forte et dure, s'il pleurait, alors il joue les hommes forts, mais au fond, il a peur. peur de la solitude, peur de devenir comme son père, peur de décevoir sa mère. avatar, crédits: sam heughan, bunchofgifs.

(one) il était encore gamin lorsqu’elle lui a mis des étoiles plein la tête, sa mère. jamais elle ne lui a dit qu’impossible était un mot qui existait et que parfois, quand bien même il désirait quelque chose du plus profond de son cœur, il était possible qu’il ne l’obtienne pas, que ses rêves ne deviendraient pas réalité. elle lui a parlé souvent de son écosse natale, des highlands, de stonehaven, la ville ou elle a grandit, en bordure de mer. elle l’a souvent fait rêver, will, à lui raconter des légendes, des histoires grandioses et c’est à elle qu’il doit son gout de l’aventure. c’est elle, après tout, qui l’a fait voyager à travers ses histoires, avec ces héros plus grands que nature, plus forts que tout, ces héros qu’elle semblait admirer, ces héros qu’il voulait devenir. certains diront sans doute qu'il s'agit là de naïveté pure et simple, lui vous répondra plutôt qu'il s'agit de volonté, de désir, de passion. (two) son père était violent, abusif et alcoolique. souvent, enfant, william a assisté à des scènes horribles entre son père et sa mère. que ce soit des disputes qui se terminaient par des cris ou occasionnellement - très rarement cependant - des coups, il n'a jamais eu un modèle idéal de relation de couple. s'il venait à consulter un psychologue, on lui dirait sans doute que c'est là toute la source du problème, ce qui lui cause des problèmes lorsqu'il pense au futur, qui l'empêche de se poser, de maintenir une relation stable et saine. c'est sans doute vrai, lui qui craint plus que tout de devenir comme son paternel. c'est là la raison pour laquelle il ne veut pas d'enfant d'ailleurs, par peur d'être toxique pour une famille éventuelle. (three) enfant unique, il a toujours rêvé d'avoir une soeur à surprotéger ou un frère à agacer. en y pensant bien, c'est sans doute mieux qu'il n'ait été que le seul enfant issu de cet union, vu comment elle s'est terminée. et puis, sa mère aurait sans doute peiné à élever deux enfants seule. il n'en reste pas moins qu'il aurait bien aimé avoir quelqu'un d'autre avec qui partager ses doutes, ses peurs, ses ambitions, quelqu'un qui l'aurait compris comme personne d'autre. (four) enfant distrait, il avait souvent la tête dans les nuages. à l'âge de douze ans, on lui a décelé un trouble du déficit de l'attention. chez lui, ce trouble se manifeste par son incapacité à tenir en place et à faire dix projets en même temps. il perd facilement l'intérêt, ce qui explique d'ailleurs qu'il ait autant voyagé, qu'il ait de la difficulté à rester au même endroit pendant des années. (five) il avait huit ans lorsque son père est décédé. depuis quelques mois déjà, il entretenait une relation extraconjugale et c'est sa maitresse qu'il allait retrouver lorsqu'ivre, il a perdu la maitrise de son véhicule et a violemment percuté un arbre. certes, william a éprouvé de la peine face à la perte de son père, mais il a rapidement compris que c'était là une bonne chose, aussi terrible cela puisse-t-il paraitre. il a bien remarqué que sa mère semblait soulagée de ne plus être sous son emprise, que son absence avait radicalement changé l'atmosphère de la maison pour le mieux. et puis, lui non plus ne vivait plus dans la peur constante qu'on s'en prenne à sa personne, qu'un soir, son paternel ne dérape et ne lève la main sur lui ou quelque chose du genre. (six) lorsqu'on lui demande, william dit qu'il a été élevé par sa mère. après le décès de son paternel, elle lui a dédié toute son attention et ça n'a plus été qu'eux contre le monde. enfant, il ne savait pas, mais il comprend, voit et sait aujourd'hui tout ce qu'elle a sacrifié pour qu'il ait une vie décente, une belle vie. certes, ils n'ont jamais roulés sur l'or, il portait la majorité du temps des vêtements trouvés dans des friperies ou des vêtements donnés à des organismes qui aident les familles en difficulté. ce n'est pourtant pas quelque chose qui l'a complexé, qui l'a gêné étant gamin. il a toujours eu l'esprit vif et il comprenait bien des choses, malgré ce qu'on aurait pu penser. il savait pertinemment que si sa mère en aurait eu la possibilité, elle lui aurait acheté des vêtements qui n'étaient pas d'occasion et il savait qu'elle voulait le meilleur pour lui. il ne lui en a jamais tenu rigueur, bien au contraire. (seven) gamin, on s'est souvent moqué de ses cheveux roux. ils  faut dire que s'il n'y met aucun produit, ce qu'il n'a pas fait avant l'âge de quatorze ans, ses cheveux deviennent bouclés, ce dont il a franchement horreur maintenant. son rituel du matin consiste donc toujours à dompter ces boucles à l'aide de pommade. (eight) même s'il ne veut pas d'enfant qui soit sien - pour plus d'une raison - il sait pourtant apprécier les gamins des autres. il semble avoir un talent inné pour calmer les bébés en crise, aux plus grand soulagement des parents souvent fatigués et exaspérés. il faut dire aussi que de s'occuper d'un enfant quelques minutes, ce n'est pas du tout comme s'occuper d'un enfant pendant les dix-huit, vingt prochaines années de sa vie. (nine) casse-cou, il a déjà fait quelques visites à l'hôpital pour soigner des fractures, au plus grand damn de sa mère qui se demandait bien quand son fils deviendrait raisonnable. à son plus grand damn, ça n'est jamais arrivé, mais il s'est un peu assagi avec le temps. (ten) on a diagnostiqué à sa mère, il y a quelques années déjà, un cancer duquel elle s'était remise. cependant, il y a trois semaines, on lui a annoncé que le cancer avait refait surface et était, cette-fois, plus virulent. c'est pour cette raison que william est revenu en ville, pour pouvoir être aux côtés de sa mère pendant ses traitements, qu'elle n'ait à s'occuper que de sa personne et rien d'autre. (eleven) amateur de sensation forte, il rêve de faire du bungee, entre autre. il a une bucket list sur laquelle il a écrit quelques-unes de ses aspirations, ses envies. en plus de ce saut en bungee, on peut également y lire qu'il souhaite conduire une voiture de course, visiter tous les états du pays, visiter l'écosse ainsi qu'assister à une finale du US Open. (twelve) il a cette manie de toujours passer sa main dans ses cheveux, pour aucune raison. ce n'est même pas parce qu'il est stressé, c'est juste un tic qu'il ne contrôle pas. (thirteen) il préfère le sucré au salé. donnez lui un bol de bonbons et il le dévorera en moins de deux - surprenant d'ailleurs qu'il n'ait pas plus de caries. les chips et autres grignotines salées ne l'intéressent pas tant. (fourteen) il prend toujours des douches froides. il ne supporte pas vraiment la chaleur et préfère de loin avoir froid qu'avoir chaud. si certains rêvent de vacances dans le sud ou sur des plages en californie, il rêve plutôt d'une semaine à whistler ou au canada. (fifteen) fan de musique en tout genre, il peut très bien écouter une chanson de Rammstein puis passer à un chant gaélique traditionnel. le seul truc qu'il n'écoute pas, c'est du western. le mec qui parle de son cheval, de sa femme qui l'a laissé, ce n'est pas vraiment son truc. (sixteen) william a passé près d'un an à Phœnix , la deuxième ville où il est resté le plus longtemps après Burlington. il y était pour un contrat et a rallongé son séjour, tombant peu à peu en amour avec cette ville, si bien qu'il vint à la connaître comme le fond de sa poche. il y a deux mois, il a d'ailleurs fait une rencontre fort intéressante, une femme prénommée Anya. Elle était jolie, Anya, et il a découvert au fil des heures passées ensemble, qu'elle était aussi intéressante que jolie. Et lorsque la nuit laissa place au jour, elle parti, le laissant seul avec rien d'autre que le souvenir de cette nuit passée sous les lumières de la ville animée.  

pseudo, prénom: pvris., marie. âge, pays: vingt-quatre ans, canada. personnage: pré-lien de sonya. dédicace: écrire ici.